La récente cotation de Verallia et celle, attendue pour novembre, de FDJ, marquent un retour des introductions en Bourse d’envergure sur le marché primaire parisien.
Après un premier semestre atone, ponctué par trois cotations de small caps sur Euronext Growth – Arcure, Group Tera et Aerkomm y ont levé 15 millions d’euros – et marqué par le renoncement de l’équipementier Gefco, les dernières semaines ont été caractérisées par un regain d’activité significatif du marché primaire parisien. Il y a quelques jours, le fabricant français de chaudières Boostheat a mené à bien son entrée en Bourse via une augmentation de capital de 35 millions d’euros. Surtout, le leader européen de l’emballage alimentaire en verre Verallia a réalisé, début octobre, l’IPO la plus importante en France depuis celle d’ALD Automotive en juin 2017, d’un montant de 888 millions d’euros (hors exercice de l’option de surallocation). De quoi porter les volumes à près d’un milliard d’euros, une somme sensiblement équivalente à celle de l’an dernier.
Une valorisation élevée
Dans la droite ligne d’une tendance à l’œuvre depuis quelques années, en France mais aussi en Europe, Boostheat et Verallia ont vu leur prix d’introduction s’établir en bas de fourchette (14 euros pour le premier, 27 euros pour le second).
La valorisation du verrier le jour du listing, de 3,2 milliards d’euros ou 8 fois son Ebitda, s’est malgré tout établie à un niveau plus élevé que celles de ses concurrents Ardagh (7,8 fois), Vetropack (6 fois) et Owens-Illinois (5,9 fois) et très légèrement inférieur à celle du numéro un mondial Vidrala. Cela alors même que les Etats-Unis avaient annoncé, quelques jours plus tôt,...