Le spécialiste des maisons de retraite et des établissements de santé Le Noble Age a pour la première fois mis en place un crédit syndiqué ainsi qu’un programme de billets de trésorerie, tout en réalisant un placement privé inaugural. Une diversification poussée des sources de financement, peu courante pour une ETI.
Le spécialiste des maisons de retraite et des établissements de santé Le Noble Age a pour la première fois mis en place un crédit syndiqué ainsi qu’un programme de billets de trésorerie, tout en réalisant un placement privé inaugural. Une diversification poussée des sources de financement, peu courante pour une ETI.
L’année dernière, Le Noble Age avait prévenu que sa structure financière serait «reprofilée» en 2015. En la matière, le spécialiste des maisons de retraite et des établissements de santé (356,2 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014) n’a pas fait les choses à moitié ! Jusqu’alors, celui-ci se finançait essentiellement par le biais de lignes bilatérales de crédit bancaire et plus marginalement sur les marchés avec, en 2011, une émission d’obligations convertibles de type Ornane.
Courant juillet, le groupe a finalisé son projet en procédant à sa première syndication de crédit, en mettant en place un programme d’émission de billets de trésorerie et en réalisant un placement privé (Euro-PP) inaugural. Un choix de montage d’autant plus ambitieux qu’une telle juxtaposition de ces outils est particulièrement rare chez des sociétés de cette taille. «Lorsque nous avons initié des réflexions sur notre structure de financement fin 2014, nous n’avions pas, à l’exception du crédit syndiqué, d’idées arrêtées sur les produits que nous voulions utiliser, admet Damien Billard, directeur général délégué finances.
C’est d’ailleurs après avoir mandaté un cabinet spécialisé que nous avons constaté notre éligibilité aux marchés des billets de trésorerie et de l’Euro-PP.»
Quatre objectifs recherchés
Le lancement de ce vaste chantier visait d’abord à satisfaire...