Toujours très dynamique, le marché de l’affacturage séduit de plus en plus d’entreprises, quelle que soit leur taille. Cet intérêt grandissant résulte certes du coût particulièrement attractif de ce mode de financement, mais également des investissements consentis par les factors pour simplifier son accès.
La croissance du marché de l’affacturage ne faiblit pas. Selon l’Association française des sociétés financières (ASF), le montant des créances prises en charge par les sociétés d’affacturage a en effet progressé de 8,4 % l’an passé, un taux de croissance légèrement supérieur à celui enregistré en 2016 (8 %). La plupart des grands acteurs de la place ont profité de cette dynamique, à l’instar de BNP Paribas Factor, Crédit Agricole Leasing & Factoring (CAL&F) ou encore CGA. «Les taux d’intérêt particulièrement bas de ces dernières années soutiennent le développement du marché de l’affacturage, d’autant que les tarifs que nous pratiquons intègrent, outre le financement de la facture, une garantie contre les impayés et des services de recouvrement de créances», explique Arnaud Collomb, directeur commercial des réseaux France de CAL&F.
Vers une robotisation des tâches sans valeur ajoutée
Outre le contexte de taux porteur, l’amélioration des grilles tarifaires résulte en grande partie des efforts consentis ces derniers mois par les factors pour industrialiser et dématérialiser leurs processus. «Désormais, nos clients peuvent déposer en ligne toutes leurs demandes de financement de créances ainsi que les pièces justificatives qui y sont associées, rappelle Bozana Douriez, directrice générale administratrice de BNP Paribas Factor. D’autre part, nous avons mis en place fin 2017 un système de signature électronique qui permet notamment de formaliser un accord entre deux parties (contrats d’affacturage, demande d’augmentation d’encours)...