Grâce à la sécurité qu’apportent des tarifs de vente de l’électricité garantis sur 20 ans, les développeurs de centrales solaires n’ont aucune difficulté à lever des fonds ou à obtenir des financements bancaires sur le long terme pour l’installation de panneaux photovoltaïques. C’est le secteur qui attire aujourd’hui le plus de levées de fonds.
Dans un contexte de marché obligataire atone, et alors que les levées de fonds significatives ont été relativement rares depuis le début de l’année, un secteur échappe à ce marasme financier, celui de la transition énergétique, et plus particulièrement de l’énergie solaire. Ces derniers mois, les annonces se sont multipliées dans ce domaine. Ainsi le spécialiste du photovoltaïque Voltalia a obtenu en février un crédit syndiqué de 250 millions d’euros. Il a été suivi par Photosol, qui a conclu auprès de neuf partenaires bancaires son premier crédit corporate syndiqué, d’un montant de 115 millions d’euros. Plus récemment, Tryba Energy a obtenu un financement bancaire de 100 millions d’euros, de la part de la Caisse d’Epargne Grand Est et de La Banque Postale.
Il en va de même pour les levées de fonds. Pour la première fois, l’énergie au sens large a représenté au cours premier trimestre le premier secteur en France pour les levées de fonds, selon le baromètre Essec-In Extenso, avec 420 millions d’euros de financements.
Le spécialiste du montage de projets d’énergie solaire TSE, leader de « l’agri-voltaïsme » (panneaux solaires dans les champs) implanté dans le sud de la France, a annoncé récemment une levée de fonds de 130 millions d’euros, la plus importante depuis le début de l’année pour les entreprises françaises, tous secteurs confondus, avec celle de la biotech Amolyt Pharma début janvier, pour un montant équivalent.
Ces financements en fonds propres dans le domaine de...