L’appétit des investisseurs américains pour les titres de sociétés étrangères s’accélère. Une tendance qui pousse de plus en plus d’entreprises françaises à envisager le lancement d’un programme d’American Depository Receipts (ADR). Une opération qui, toutefois, ne concerne pas toutes les entreprises.
Tombés en désuétude ces dernières années, les American Depository Receipts (ADR) semblent revenir à la mode, comme en témoignent ceux émis en janvier dernier par Groupe Gorgé. «Généralement, nous mettons en place un ou deux nouveaux programmes d’ADR par an, témoigne ainsi Benjamin Brisedou, vice president, relationship manager chez BNY Mellon en France. Or nous allons lancer nos deuxième et troisième nouvelles opérations de l’année, dans les semaines à venir. Pour l’ensemble de l’année 2014, nous comptons lancer cinq nouvelles opérations ADR en France et en Belgique.» En effet, selon l’ensemble des professionnels du secteur, de plus en plus de sociétés hexagonales cherchent à s’exposer aux marchés boursiers américains, grâce à ces titres négociables directement aux Etats-Unis et qui correspondent à des actions de sociétés non américaines. «Depuis 18 mois, nous sommes de plus en plus approchés par de potentiels clients et leurs conseils qui envisagent de mettre en place un programme ADR similaire à celui mis en place par Groupe Gorgé», poursuit Benjamin Brisedou.
Des marchés plus liquides
Ce qui attire un nombre croissant de sociétés, c’est avant tout de bénéficier du dynamisme des marchés boursiers américains. En effet, en donnant accès à une partie de leur capital à ces derniers, les entreprises françaises espèrent pouvoir profiter d’une meilleure liquidité que celle qu’elles connaîtraient si elles restaient sur le marché financier hexagonal uniquement. A ce titre, l’exemple de Groupe Gorgé est...