Confrontés à un environnement à la fois mouvant et complexe, les directeurs financiers doivent s’adapter à des mutations qui vont influer sur l’exercice de leur métier, prévient le président du Réseau des dirigeants financiers.
Vous avez été élu président de la DFCG il y a deux ans. Quels ont été vos axes de développement depuis votre nomination ?
Nous nous sommes fixé trois priorités : développer l’influence de l’association, renforcer sa présence régionale, et réfléchir à l’avenir du métier. S’agissant du premier objectif, nous voulons alimenter la réflexion des décideurs politiques et économiques en étant le porte-voix de nos adhérents sur l’ensemble du territoire. Nous avons ainsi été auditionnées par les parlementaires sur différents points de la loi Pacte, et reçus à cette occasion dans différents ministères. Le président de l’Autorité des normes comptables (ANC) nous a également demandé notre avis sur la transformation des métiers du chiffre. Nous avons des relations avec le Medef, l’Ordre des experts comptables, la Compagnie nationale des commissaires aux comptes… Nous participons, par exemple, avec cette dernière et l’IFACI à la création d’une plate-forme commune sur l’integrated thinking, une approche globale de l’entreprise qui recouvre notamment la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
Quel est l’apport des régions à ces réflexions ?
Notre maillage territorial intéresse les pouvoirs publics car il est important pour eux d’avoir l’avis des régions sur certains sujets. Nous avons par exemple été reçus récemment à Bercy pour faire part des retours de terrain concernant le projet de simplification des centres de formalité des entreprises.
Par ailleurs, les régions ont été étroitement associées aux débats que nous avons menés sur le thème de la raison d’être. La DFCG est une des rares associations professionnelles à avoir réfléchi au sujet. La...