Dès lors que les banques vont migrer vers la norme ISO 20022, les entreprises devront l’intégrer dans leur ERP. Une migration dans laquelle Cegid propose d’accompagner les entreprises.
En quoi la norme ISO 20022 est-elle actuellement un enjeu pour les trésoriers ?

La norme ISO 20022 est un standard utilisé pour les échanges de données financières (paiements, prélèvements…) entre les entreprises et les banques, et aussi entre les institutions financières. En Europe, l’espace unique de paiement en euros (SEPA) s’appuie sur cette norme. Pour garantir cette convergence internationale, les entreprises ont donc dû migrer vers cette norme entre 2009 et 2012.
Le passage au SEPA a donc nécessité que les entreprises adaptent leurs outils de comptabilité et de gestion de trésorerie à cette nouvelle norme. Pour leur éviter de trop lourds investissements, les éditeurs tels que Cegid leur ont proposé de gérer cette transformation du format dans leurs outils. Aujourd’hui, tous les systèmes comptables génèrent des opérations financières en vertu de cette norme ISO 20022. C’est en revanche moins le cas pour les virements à l’international car aucune réglementation n’a obligé les entreprises à abandonner les formats domestiques au profit de la norme ISO 20022. Or, les établissements bancaires vont pouvoir, à partir de « fin 2022 », opérer leurs propres migrations vers la norme ISO 20022. La date butoir finale reste pour sa part fixée à 2025 ; date à partir de laquelle l’ancienne norme MT de Swift ne sera plus admise. Les virements à l’international devront alors aussi se faire en vertu de la norme ISO 20022. Il est donc probable qu’en face de ces obligations dans le domaine de l’interbancaire, les banques demandent à leurs clients de migrer également leurs messages vers cette norme, comme elles l’ont déjà fait pour les virements SEPA.
Comment passer cette norme au niveau de l’ERP ?
Les éditeurs d’ERP ont un rôle important à jouer pour accompagner les entreprises et les conseiller dans cette migration. Un tel changement de format représente un véritable projet informatique et doit être envisagé en tant que tel. Il convient notamment que l’entreprise mette en place différentes étapes, telles que des tests de transmission de données financières avec leurs banques. En effet, les process de paiement ou d’analyse ne seront pas impactés par cette migration, mais on ne pourra pas forcément en dire autant pour relevés de comptes. Les entreprises doivent donc veiller à ce que les rapprochements automatiques se passent bien. Elles vont également devoir paramétrer les formats dans leur ERP. Un acte technique, éloigné du cœur du métier du trésorier et dans lequel nous pouvons l’accompagner.
Quelle est la proposition de valeur de Cegid dans le cadre de cette démarche ?
Certains de nos clients sont déjà en full XML. D’autres utilisent encore plusieurs formats et attendent que leurs banques leur imposent ce nouveau standard pour opérer cette migration. D’autres encore préfèrent attendre de changer d’ERP pour basculer dans le format XML. Quel que soit le projet de l’entreprise, Cegid se met à leur disposition pour les accompagner dans leurs démarches. Par ailleurs, pour nos clients qui utilisent nos ERP et nos solutions de gestion de trésorerie, nous pouvons également les accompagner dans l’optimisation des process comptables et de leur performance opérationnelle.
Quels seront, in fine, les bénéfices pour les entreprises ?
Cette migration contribue à la rationalisation et à l’uniformatisation des formats d’échange avec les banques, générant pour les directions financières davantage d’agilité. Ce format permet de diffuser une information plus structurée, comme la liste des factures payées. Il crée davantage de synergies autour des factures. Il améliore par ailleurs l’automatisation du traitement des opérations. Les entreprises gagneront alors en productivité car le rapprochement des opérations, notamment en comptabilité, se fera plus rapidement. Elles pourront mieux réconcilier et suivre leurs paiements. Les opérations ne sont saisies qu’une seule fois, au début du processus. Elles sont ensuite transmises sans intervention humaine de service en service et peuvent être traitées par les différents logiciels utilisés. Les délais de traitement et les risques d’erreur en sont considérablement réduits et aucune perte d’information n’est à craindre.