En partenariat avec l’Asmep-ETI et Amundi, Option Finance publie les premiers résultats de son baromètre de la compétitivité des ETI françaises. Malgré de bonnes capacités de financement, ces entreprises doivent faire face à un poids croissant de la fiscalité et des procédures administratives.
Malgré un environnement économique toujours difficile, les ETI françaises ne doutent pas de leur compétitivité ! Tel est le constat, rassurant, des premiers résultats du baromètre sur la compétitivité des ETI françaises, élaboré par Amundi, l’Asmep-ETI et Option Finance. Cette étude, qui sera menée trois fois par an, a pour objectif de mesurer la compétitivité des ETI, en particulier en ce qui concerne les aspects de fiscalité et d’accès au financement, des enjeux cruciaux pour ces sociétés plus fortement ancrées sur le territoire national que les grands groupes. Les 301 entreprises interrogées dans le cadre de l’enquête se déclarent ainsi à 75 % confiantes dans l’évolution de leur propre activité pour les douze prochains mois. A l’échelle nationale, elles se montrent plus nuancées. Toutefois, près d’un répondant sur deux (48 %) estime que les ETI françaises sont compétitives.
Une bonne capacité de financement
Un optimisme qui s’explique notamment par le fait que la majorité des ETI ne rencontrent pas de problème pour se financer. En effet, contrairement à ce qu’on aurait pu anticiper, pas moins de 69 % des dirigeants interrogés estiment pouvoir facilement obtenir un financement en général, grâce soit à leurs ressources propres, soit à un emprunt bancaire. Mieux, 79 % des entreprises du baromètre considèrent disposer des moyens financiers suffisants pour s’autofinancer, et 78 % qualifient leur capacité d’endettement de «bonne». Sans surprise, les plus confiantes sur ce point sont les plus grandes sociétés de...