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Compétitivité

Les ETI jugent insuffisants les efforts du gouvernement

Publié le 11 décembre 2015 à 14h59    Mis à jour le 11 décembre 2015 à 17h34

Alexandre Rajbhandari

Profitant notamment des investissements productifs qu’elles ont réalisés, les entreprises de taille intermédiaire (ETI) s’estiment globalement satisfaites de leur compétitivité, selon le baromètre de la compétitivité des ETI, réalisé par Amundi, le METI et Option Finance. Toutefois, elles attendent toujours des réformes, notamment en matière de droit du travail.

Les ETI françaises demeurent résolument optimistes. En effet, 83 % d’entre elles se disent confiantes vis-à-vis de l’évolution de leur activité pour les douze mois à venir, selon la quatrième vague du baromètre de la compétitivité des ETI, réalisé par Aloa Consulting pour Amundi, le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI) et Option Finance. «Certes, ce chiffre affiche un léger recul par rapport au niveau constaté au mois de mai dernier (85 %), principalement à cause de l’assombrissement des perspectives économiques mondiales, lié en partie au ralentissement de la Chine, estime Alexandre Montay, délégué général du METI.Néanmoins, ces évolutions demeurent encore à la marge, et les entreprises françaises s’estiment encore en grande majorité compétitives.» Ainsi, 89 % des dirigeants interrogés considèrent que leur société est «compétitive», voire «très compétitive» pour 15 % d’entre eux. En outre, 72 % des sondés estiment que leur compétitivité s’est améliorée au cours des douze derniers mois, contre 25 % constatant une évolution inverse.

Des investissements qui commencent à porter leurs fruits

Plusieurs phénomènes conjoncturels permettent d’expliquer cette tendance. Malgré l’environnement de croissance faible en France, les entreprises semblent d’abord trouver de plus en plus de débouchés pour leurs produits et services. Pour 60 % des entreprises qui se sentent plus compétitives, cette amélioration est en partie due à la progression de la demande. D’autres facteurs exogènes jouent également en leur faveur : la baisse des prix des matières premières (36 %, contre 30 % six mois plus tôt) ainsi que la baisse de l’euro (18 %, contre 9 % en janvier dernier).

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