Porté par les besoins à l’international et par la demande des grandes entreprises, le marché français de l’affacturage continue de se développer à un rythme très rapide. Soucieux d’entretenir cette dynamique, les factors misent de plus en plus sur le digital, qui leur permet d’attirer de nouveaux clients parmi les TPE-PME.
Au premier semestre 2018, l’activité des sociétés d’affacturage flirtait avec les 10 % de croissance (+ 9,9 %) par rapport à la même période l’an passé, selon l’Association française des sociétés financières. Alors que certains acteurs du marché «surperforment», ils le doivent en partie à leur positionnement clientèle. «Nous faisons plus du double de la croissance du marché, souligne Eric Frachon, directeur général de Société Générale Factoring. Une performance qui résulte en partie de contrats signés avec de grandes entreprises et des investissements que nous avons réalisés pour professionnaliser notre approche grands comptes. Nous avons notamment, depuis le début de l’année, doublé les effectifs de notre département en charge de ces entreprises.» Un constat également relevé par Factofrance et Crédit Agricole Leasing & Factoring (CAL&F).
«Les grandes entreprises nous sollicitent de plus en plus pour des programmes d’affacturage déconsolidants (ndlr : système de financement permettant de sortir de l’actif de l’entreprise tout ou partie de son poste client)», constate Véronique Rigal Antonic, directrice relation clients affacturage chez CAL&F. A cela s’ajoute un autre moteur : l’international. Selon l’ASF, l’activité des factors à l’import/export croît en effet plus vite que celle du marché domestique (+ 11,9 % au premier semestre 2018 par rapport à la même période l’an passé).
Une recherche d’instantanéité
Afin d’accroître leurs parts de marché, les factors cherchent à diversifier leur offre, avec...