Alors que les directions financières placent cette année le pilotage de la performance puis la génération de cash en tête de leurs priorités, la digitalisation de leur métier et en particulier le recours aux technologies d’intelligence artificielle apparaissent nécessaires.
Quels sont les grands chantiers à venir pour les directions financières ?
Certes, 2024 a été marquée par un recul de l’inflation par rapport à 2023 et par les effets bénéfiques des Jeux olympiques sur le moral des Français et de nombreuses entreprises. Cependant, cela ne suffit pas à masquer une croissance mondiale en repli et un environnement géopolitique tendu. En France, les incertitudes politiques, fiscales et économiques continuent ainsi d’impacter les investissements.
Cette année, les entreprises devraient ainsi se concentrer sur l’Ebitda et la génération de cash pour rassurer les investisseurs et financer les investissements. D’autant que la baisse des taux directeurs facilitera ce retour à l’investissement, surtout de la part des grandes entreprises en phase de consolidation de marché. Dans cette perspective, le pilotage de la performance est repassé en tête des priorités des DAF, juste devant la gestion de cash (Priorités des directions financières 2025, PwC).
Parallèlement à ces chantiers prioritaires, les directeurs financiers restent également confrontés à une réglementation évolutive et toujours plus contraignante. Cette année n’échappe pas à la règle avec notamment la mise en place de la CSRD, le plan comptable 2025, Pilier 2 qui instaure un taux d’imposition minimum effectif de 15 % pour les multinationales, la structuration des échanges financiers au format ISO 20022, la DORA qui vise à renforcer la résilience numérique des institutions financières face à des cybermenaces croissantes, sans compter les préparatifs nécessaires au passage à la facturation électronique à partir de septembre 2026.
Les DAF doivent également relever de nouveaux défis…
En effet, les directions financières vont devoir composer avec deux tendances pérennes : d’une part, l’ancrage de la RSE dans les métiers de la finance et, plus globalement, la montée en puissance de la notion de double matérialité dans leurs stratégies, en raison notamment des consommateurs et des investisseurs qui favorisent les entreprises à impact, d’une réglementation incitatrice (CSRD notamment) et très certainement d’une fiscalité plus avantageuse dans le futur ; d’autre part, le développement de l’intelligence artificielle et son impact sur la finance. 90 % des DAF estiment ainsi que l’IA va révolutionner les métiers de la finance, dont 30 % à court terme (Mazars, 2024).
Dans ce contexte, quelles sont les intentions d’investissements des directions financières ?
Pour mener à bien leurs chantiers prioritaires et relever ces défis, les directions financières vont continuer d’investir dans la digitalisation de leurs processus financiers et en particulier dans les outils de dématérialisation. Cependant, ce sont les investissements dans les outils de data visualisation et d’analytics (49 %) et d’IA (30 %) qui devraient le plus progresser en 2025 selon PwC. L’IA est en effet perçue comme un fort vecteur de transformation et permet d’avoir plus d’agilité dans un monde incertain. Elle permet de collecter, consolider et retraiter les données pour contrôler, conseiller et réaliser des analyses prévisionnelles. Par exemple, les trésoriers bénéficient de modèles prédictifs plus fiables pour gérer leur risque de change, et d’un contrôle plus rigoureux pour réduire le risque de fraudes bancaires.
L’ERP reste-t-il malgré tout le socle de ces transformations ?
Pour engager une mise en œuvre efficiente de ces technologies, la donnée et sa mise en qualité apparaissent néanmoins comme des prérequis indispensables. Or, l’ERP est le principal réceptacle des données nécessaires au pilotage de la performance et à la production des rapports. Pour vous donner un ordre d’idées, l’ERP représente près de 15 % des 1 200 données nécessaires à la production du rapport CSRD ; l’objectif est d’aller plus loin en intégrant les données de l'écosystème fournisseurs et partenaires. Dès lors qu’il embarque des technologies IA, ses capacités d’analyse de la performance et de prédictibilité gagnent alors en puissance et en efficacité.
Une approche dans laquelle s’inscrit Cegid Pulse ?
En effet, avec Cegid Pulse, Cegid intègre l’IA prédictive, générative et agentique au sein de ses solutions. Cegid Pulse offre aux utilisateurs une nouvelle façon de travailler et d’interagir avec leur solution grâce à un ensemble d’agents intelligents. Entre autres cas d’usage, Cegid Pulse interroge les données disponibles dans les états financiers afin d’affiner les analyses et proposer des scénari pour des décisions plus éclairées. Cegid Pulse permet également de créer des tableaux de bord intelligents offrant une vue d’ensemble sur l’activité pour procéder à des choix stratégiques en matière de fiscalité, ou encore de consolider et d’uniformiser toutes les informations hétérogènes afin d’être conformes aux critères de la déclaration fiscale. En résumé, avec Cegid Pulse au sein de nos solutions, vous élevez la performance de votre entreprise et préparez l’avenir avec confiance.