Si l’intégration de l’IA générative au sein des progiciels de gestion intégrés (ERP) n’en est qu’à ses débuts, elle laisse déjà présager de nombreuses opportunités en termes d’usages, notamment pour les équipes financières. Elle peut entre autres contribuer à augmenter la puissance des outils traditionnels de gestion (des notes de frais, par exemple) ou aider à la génération de rapports d'audit.
Depuis plusieurs années maintenant, les ERP recourent aux technologies d’intelligence artificielle pour accompagner les entreprises dans l’automatisation de certains de leurs processus de gestion mais aussi pour des usages bien spécifiques comme la prévision de tendances de marché ou encore l’optimisation des chaînes d’approvisionnement. « Par exemple, l’intelligence artificielle augmente très significativement la puissance des process automatisés par RPA (robotic process automation), explique Guillaume Réjou, directeur marketing produit, BU Finance chez Cegid. Avec l’IA, le process va être “métamorphe” et s’adapter à la situation du moment pour être mené à son terme. Cette association de technologies permet de traiter des cas d’usages beaucoup plus complexes et ce, très rapidement. » Dans un processus de validation des notes de frais, un RPA qui embarque de l’IA peut permettre d’anticiper l’absence d’un valideur et d’aller chercher le manager qui le remplace. L’IA associée au RPA peut également générer de nouveaux process, tout en laissant à l’humain la responsabilité de la validation. Pour une note de frais exceptionnelle qui n’entre pas dans le cadre de la politique de l’entreprise en matière de dépenses professionnelles, cette technologie peut ainsi concevoir un processus de demande de remboursement spécifique auprès de la direction financière, qui s’intègre alors dans le workflow de validation traditionnelle.
« En travaillant sur des jeux de données (financières, de...