Même si le mode de financement reste important dans le choix d’un véhiculed’entreprise, l’essor des nouvelles technologies permet d’aller encore plus loin dansl’appréhension et la réduction des coûts.
Le marché des flottes automobiles ne connaît pas la crise. L’an dernier, les ventes de véhicules particuliers aux entreprises se sont élevées à 388 165 unités, en progression de 6,23 %, d’après l’Observatoire des véhicules d’entreprises. Cette situation contraste avec l’atonie globale du marché automobile français : le volume de ventes de voitures particulières a atteint 1,796 million d’unités, en très légère augmentation de 0,3 %, après la chute de 5,6 % enregistrée en 2013, la pire année en 15 ans en termes de volumes, selon le Comité des constructeurs français d’automobiles.
Pour autant, les entreprises restent plus que jamais vigilantes à l’égard de leurs investissements dans les flottes automobiles, qui peuvent représenter dans certains cas le deuxième ou troisième poste budgétaire.«L’optimisation de notre parc est au cœur de nos préoccupations. Périodiquement et au maximum tous les six mois, nous réalisons un audit intégral du coût total de notre flotte dont le budget annuel dépasse les 5 millions d’euros», déclare Pascal Triolé, directeur industrie et achat, ainsi que du développement durable de Chronopost, filiale de la poste qui dispose d’un parc de plus de 800 véhicules.

La LLD toujours plébiscitée

Cette politique de réduction des coûts passe d’abord par les leviers classiques, à commencer par la négociation quasi systématique de ristournes auprès des professionnels. Ces derniers sont plus enclins à accorder des remises aux entreprises, afin de limiter l’érosion de leurs ventes aux particuliers....