Depuis le 1er septembre dernier, les salariés ont l’obligation de porter un masque sur leur lieu de travail afin de prévenir la propagation de la Covid-19. Un coût qui s’ajoute à celui de toutes les dépenses en matériel de protection déjà engagées par les chefs d’entreprise depuis le début de la crise sanitaire.
La santé n’a pas de prix, mais elle aura un coût pour les entreprises ! Depuis le 1er septembre, le port du masque grand public est devenu obligatoire sur le lieu de travail pour l’ensemble des salariés, et ce dans le but d’éviter une propagation de la Covid-19. Une nouvelle contrainte qui vient allonger la liste des mesures de protection qu’ont dû mettre en œuvre les entreprises au cours des derniers mois. Déjà, dans un document publié le 24 juin, le gouvernement avait imposé aux dirigeants de mettre en place, en interne, un protocole de sécurité très strict afin de garantir la sécurité de leurs collaborateurs : installation d’écrans transparents de séparation, distribution de visières, gels hydroalcooliques, masques... Un protocole qui est loin d’être gratuit !
Des masques à prix exorbitants
«Depuis le 2 juin, la facture de toutes les mesures de protection à mettre en place s’élève à 5 400 euros pour nos 20 salariés, chiffre Edouard Pellerin, président de la société Valoptim, une foncière immobilière (35 millions d’euros de chiffre d’affaires). Cela représente l’équivalent de deux mois de salaire pour une assistante !» Le coût de ce matériel est même logiquement encore plus élevé pour les entreprises qui n’ont pas totalement stoppé leurs activités durant le confinement et/ou employant une importante main-d’œuvre. «Malgré une trésorerie tendue et sachant qu’il faut changer de masque toutes les quatre heures, soit deux par jour sur 22 jours de travail par mois, la fourniture de masques pour 250 équivalents...