Le décret du 27 décembre dernier a créé la SOLIDEO, que vous dirigez, en vue de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) Paris 2024. Quelle est votre mission ?
Notre structure – un établissement public industriel et commercial – a été prévue par la loi sur le Grand Paris du 28 février 2017 et est effectivement opérationnelle depuis décembre dernier. Pour organiser les JOP 2024, la France a besoin d’un volet évènementiel porté par le Comité d’organisation des Jeux olympiques Paris 2024 (COJO) : les tribunes, la vente des billets, l’arbitrage, le chronométrage… mais aussi de tout un volet infrastructure qui survivra aux Jeux dans ce que l’on va appeler «l’héritage des JOP». La SOLIDEO est donc là pour réaliser l’ensemble des ouvrages, des équipements, des routes, des stades, des enceintes sportives du village olympique…
Quel est le budget de la SOLIDEO pour réaliser ces travaux ?
Notre budget direct, sécurisé depuis début juin par la signature d’un nouveau protocole par le Premier ministre, est de 1,626 milliard d’euros hors taxe (en valeur 2016 en coût de construction), dont 1,374 milliard d’euros en financement public (Mairie de Paris, Région Ile-de-France, collectivités locales…) et 250 millions d’euros de financement privé issus de la vente des charges foncières.
Ce montant servira, d’une part, à construire le village olympique et celui des médias et, d’autre part, à financer un certain nombre de très grands équipements comme le centre aquatique olympique, une rénovation partielle du Stade de France, une deuxième aréna et un certain nombre de travaux sur des structures existantes.
Par ailleurs, dans notre budget, environ 350 millions d’euros ont été provisionnés pour les risques et certains...