Bien que la tendance soit au recul du volume des défaillances d’entreprises, la prudence face au risque client reste de mise. Les processus mis en place ces dernières années en matière de prévention et de surveillance du poste client continuent donc à se généraliser et à se renforcer, portés par la volonté des entreprises d’anticiper sur les éventuelles difficultés à venir de leurs partenaires commerciaux.
En 2014, et pour la première fois depuis 2011, le nombre et le coût financier des défaillances d’entreprise ont diminué. Selon Coface, 62 073 entreprises françaises ont ainsi été touchées en 2014, soit – 2,9 % par rapport à 2013. Si cette tendance est plutôt encourageante, les entreprises ont néanmoins été, ces dernières années, échaudées par les conséquences sur leur propre organisation de la disparition d’un ou de plusieurs de leurs clients. Pour se prémunir contre ce risque et alors qu’elles sont nombreuses à s’auto-assurer, elles ont mis en place des processus leur permettant de mieux connaître et de suivre leurs partenaires commerciaux et leur santé financière. A cet effet, elles comptent certes sur les remontées terrains de leurs commerciaux, mais également sur différentes informations qu’elles obtiennent notamment auprès de prestataires spécialisés en la matière. Le recours à un prestataire externe est d’ailleurs d’autant plus souvent plébiscité lorsque l’entreprise dispose d’un volume important de clients.
Gérer le risque d’un portefeuille client volumineux
Avec plus de 1 000 nouvelles demandes de financement par jour, la société Locam, dont le chiffre d’affaires approche les 450 millions d’euros, avait ainsi besoin de l’appui d’un prestataire capable de lui fournir très rapidement des informations exhaustives et des cotations qualitatives sur chacun de ses clients. Spécialisée dans le financement de biens d’équipements aux professionnels, Locam gère plus de 300 000 contrats clients en solutions locatives, crédit-bail et crédit.