Cette année encore, la fiabilité des prévisions de trésorerie à court, moyen et long terme reste une priorité pour la plupart des entreprises. Face à leurs défis contemporains, les trésoriers doivent pouvoir compter sur une solution de gestion de trésorerie intégrée.
Quel est le principal obstacle pour les trésoriers d’ETI en 2025 ?
Le principal défi reste la fiabilité des prévisions de trésorerie. Nos clients nous sollicitent de plus en plus pour améliorer la qualité de leur prévisionnel et en faire un outil décisionnel robuste. Dans le contexte actuel, les discussions portent ensuite souvent sur le financement et l’optimisation des placements de trésorerie.
Selon une étude que nous venons de mener auprès de 500 DAF, 68 % des ETI françaises constatent en effet un écart de plus de 10 % entre leur prévisionnel et la réalité. Plus alarmant encore, 94 % d’entre elles ne couvrent pas les trois horizons de prévisions : court, moyen et long terme. Aborder l’optimisation des placements sans des prévisions de trésorerie fiables revient à prendre le risque de fonder ses décisions sur une base peu solide.
Du reste, cela a aussi un coût direct pour ces sociétés. Nos analyses ont montré que les ETI ayant un prévisionnel de trésorerie peu fiable paient 82 % de frais de découvert de plus comparé à celles dont les prévisions sont de qualité. Et en miroir, elles souffrent d’un manque à gagner de 510 000 euros sur leurs placements de trésorerie car elles ont tendance à placer des sommes plus faibles et à moins réévaluer la pertinence de leur stratégie de placements.
Intégrer les trois horizons de prévisions est-il la solution ?
Il s’agit d’une étape nécessaire, mais insuffisante. La priorité consiste en premier lieu à auditer la qualité des prévisions existantes, en analysant la variance et ses causes. Avant d’utiliser Agicap, une cliente consolidait manuellement chaque vendredi les 25 fichiers Excel transmis par ses filiales. Ce processus non seulement écrasait l’historique, mais laissait peu de temps pour analyser les écarts. Aujourd’hui, elle bénéficie d’une consolidation et d’une analyse automatisées, directement accessibles dans ses reportings sur Agicap.
Ensuite, il faut systématiser les prévisions à l’échelle des filiales. Nos recherches montrent que seulement 36 % des groupes prévoient systématiquement leur trésorerie au niveau des filiales. Une centralisation trop rapide masque les spécificités locales et dégrade la précision globale. Notre étude indique ainsi que l’écart entre prévision et réalité augmente de 17 points à mesure que le nombre d’entités croît. C’est une conséquence directe de ces processus qui ne s’adaptent pas à la complexité de l’organisation et de ses enjeux.
Quel est le rôle de la qualité des données dans l’amélioration des prévisions ?
La qualité des données dans l’amélioration des prévisions est essentielle. C’est en particulier le cas sur le prévisionnel de long terme découlant du business plan, dont la construction repose essentiellement sur des hypothèses. Ensuite, sur des horizons à plus court terme, nos clients nous partagent que l’exhaustivité des données devient centrale.
Plus précisément, une vision fine des encaissements et des décaissements est indispensable. Par exemple, intégrer les demandes d’achats et analyser les comportements de paiement clients permet d’affiner les projections. Nos clients apprécient qu’Agicap tienne compte de ces éléments, notamment en intégrant le DSO par client dans les prévisions. Il en va de même pour les lignes de dettes, en particulier celles à taux variables. Disposer d’une telle vision d’ensemble contribue à l’amélioration de la qualité de ses prévisions, donc de ses décisions de financement.
Comment Agicap accompagne les trésoriers sur ces enjeux ?
Pour accompagner les trésoriers face à ces enjeux, nous leur proposons une plateforme intégrée de gestion de trésorerie, combinant cash management, dématérialisation des factures et recouvrement. Agicap offre une connexion multibanques et multi-ERP, l’initiation de paiements via EBICS TS et est agréée PDP.
Nous nous engageons également sur le terrain en rencontrant et formant les directions financières et trésoriers partout en France, notamment dans le cadre de notre partenariat avec l’AFTE et la Société Générale. L’un des sujets sur lesquels nous avons de nombreux échanges avec nos clients en ce moment est l’adaptation de leur stratégie de financement et de placements avec l’évolution des taux. Le potentiel point bas à venir en fin d’année offre une opportunité pour les financements. Dans le même temps, le dynamisme à court terme du marché monétaire milite pour une gestion plus active de ses excédents.
