Poussées par un environnement réglementaire strict, les entreprises sont souvent amenées à investir dans des solutions moins consommatrices en énergie. Pour les soutenir dans ces démarches, les pouvoirs publics ont mis en place plusieurs outils.
La gestion du poste énergie s’impose plus que jamais comme un chantier prioritaire pour les entreprises. Il faut dire que depuis quelques années les gouvernements successifs s’emploient à mettre en place un cadre réglementaire les obligeant à revoir leur infrastructure énergétique. Parmi les derniers exemples en date : la réglementation thermique sur les constructions. «Depuis sa création en 1974, différentes lois se sont succédées, rappelle Clément Le Roy, responsable énergie et transport chez Wavestone. Celle en vigueur depuis 2012 obligeait déjà les nouvelles constructions à ne pas consommer plus d’un certain nombre de kilowatts. Depuis le 1er janvier dernier, cette obligation est étendue à toutes les nouvelles installations (chauffage, éclairage…). Puis, à partir de 2020, les constructions devront toutes être à énergie positive, c’est-à-dire qu’elles devront produire plus d’énergie qu’elles n’en consommeront.» Une exigence complétée en 2015 par la loi sur la transition énergétique qui oblige les entreprises à respecter des objectifs stricts. «Outre une division par deux de la consommation totale d’énergie en France d’ici à 2050, la part des énergies renouvelables devra représenter 23 % de la consommation énergétique totale en 2020, puis 32 % à horizon 2030», rappelle Joseph Habbouche, manager chez KLB.
Des aides financières
Or ces obligations nécessitent souvent des investissements, parfois lourds (de quelques centaines d’euros à plusieurs millions pour les plus conséquents). Pour les...