Ces dernières années, la part d’entreprises publiant des rapports dédiés aux aspects sociaux et environnementaux a fortement progressé, en raison de l’intérêt grandissant des investisseurs sur ces sujets. Toutefois, malgré la quantité d’informations présentée, les analystes peinent toujours à étudier ces données.
Rapport RSE ou développement durable, rapport intégré, rapport climat, déclaration de performance extra-financière… Ces dernières années, ces présentations sociétales et environnementales se multiplient sur les sites Internet des groupes français. Il faut dire que l’inflation a été très forte depuis quelques années.
En effet, à l’origine, un seul support existait. En effet, en 2001, les grandes sociétés cotées ont été pour la première fois amenées avec la loi sur les nouvelles régulations économiques (NRE) à publier, au sein de leur rapport de gestion annuel, des informations sur les conséquences sociales et environnementales de leurs activités. Cette obligation a ensuite été étendue, en 2010, à un plus large panel d’entreprises cotées et non cotées, avec la contrainte de détailler 42 éléments extra-financiers précis. Depuis cette année, toutes les entreprises non cotées dont le total du bilan ou le montant net du chiffre d’affaires est supérieur à 100 millions d’euros et dont le nombre de salariés est au moins égal à 500, et toutes les sociétés cotées ayant plus de 500 salariés, doivent publier une déclaration de performance extra-financière (DPEF). Le but de ce rapport inséré dans le document de référence est de présenter les informations les plus significatives concernant le modèle d’affaires de l’entreprise, l’analyse des risques et les indicateurs clés de performance extra-financière.
Mais parallèlement à ces contraintes réglementaires, de nouveaux documents facultatifs...