Au terme d’un chantier juridique, financier et organisationnel d’un an, le groupe de spiritueux vient de mettre en place son premier plan d’actionnariat salarié auprès de ses collaborateurs français. Une opération couronnée de succès, souscrite par près de 70 % du public ciblé.
Grande première pour Rémy Cointreau ! Le groupe français de spiritueux à l’histoire tricentenaire, coté sur Euronext Paris et sur le New York Stock Exchange (NYSE), a mis en place cet été son premier plan d’actionnariat salarié, baptisé « My Rémy Cointreau ». L’opération, ouverte aux 800 collaborateurs français de l’entreprise, s’inscrit dans le cadre de son dernier plan stratégique, présenté par son nouveau directeur général, Eric Vallat, en juin 2020. « D’ici 2030, nous projetons d’augmenter de 21 % à 33 % notre marge d’exploitation, de réduire de 30 % nos émissions de dioxyde de carbone par caisse et de recourir à des pratiques agricoles entièrement durables, indique Marc-Henri Bernard, directeur des ressources humaines de Rémy Cointreau. Pour favoriser le succès de la société, il était nécessaire d’associer pleinement et durablement ses collaborateurs à l’atteinte de ces objectifs, alors même que la redistribution des fruits de la croissance fait partie intégrante de sa stratégie et de sa philosophie. »
Effectivement, cette nouvelle initiative étoffe un peu plus la palette d’outils de rémunération et d’épargne salariale déployée de longue date par l’entreprise. Parce qu’il emploie plus de cinquante salariés, Rémy Cointreau a, de fait, l’obligation de mettre en place des mécanismes d’intéressement et de participation. Dans ce registre, le groupe a d’ailleurs opté pour un mode de calcul dérogatoire, plus favorable à ses employés que la formule légale. « La société offre...