Les faillites d’entreprises ont chuté de plus de 38 % en 2020 grâce aux nombreuses mesures gouvernementales d’accompagnement. Néanmoins, de nombreuses opportunités en distressed M&A et carve-out se profilent depuis quelques mois.
Avec la participation de : David Chekroun (modérateur),professor of International Business Law | director of the major «Law & Business”, ESCP Business School, Aurélien Loric, partner - avocat aux barreaux de Paris et New-York - Restructuring & Corporate, Eversheds Sutherland, Joanna Rousselet, administrateur judiciaire, Abitbol & Rousselet.
Comme l’a rappelé David Chekroun, professeur de droit à l’ESCP Business School, en introduction de cette table ronde qu’il modérait, la phase de diagnostic des éléments économiques et financiers mais aussi des instruments juridiques est essentielle avant toute transaction portant sur des entreprises en situation de distressed M&A ou de restructuration. « Le distressed M&A est un outil de sortie de crise parmi d’autres pour des entreprises faisant face à des difficultés opérationnelles, économiques », explique Aurélien Loric, associé restructuring & corporate chez Eversheds Sutherland.
… mais aussi financiers
Avec la crise actuelle, les difficultés peuvent être structurelles (comptes de résultat en berne, business model défaillant) et doublées d’un problème de surendettement ou bien elles peuvent être uniquement conjoncturelles comme en ce moment avec des trésoreries mises à mal couplées à des pertes d’exploitation. Or, il arrive que les banques refusent des financements sous forme de PGE, il faut alors trouver d’autres types de financement bancaire ou des alternatives comme des fonds de dette, de private equity français ou étrangers. Pour les difficultés...