Virbac vient de finaliser le financement de l’acquisition de la gamme d’antiparasitaires pour chiens Sentinel, aux Etats-Unis. Elle a renouvelé son partenariat avec ses banques historiques et s’est également tournée vers le marché du placement privé allemand Schuldschein.
Les premiers mois de 2015 auront marqué un tournant dans l’histoire financière du laboratoire, dédié à la santé animale, Virbac (773,1 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014). En effet, en signant en janvier dernier, pour 410 millions de dollars, la reprise auprès d’Eli Lilly des deux gammes d’antiparasitaires pour chiens «Sentinel» (environ 90 millions de dollars de chiffres d’affaires), la société a annoncé la plus grosse acquisition de son histoire. Si Virbac a, dans un premier temps, financé cette opération grâce à un crédit relais, elle a immédiatement commencé à chercher un financement plus pérenne. Un exercice qui s’est terminé au début du mois de mai, et pour lequel la société s’est tournée vers deux marchés différents.
Un crédit syndiqué renégocié par anticipation
Dans un premier temps, Virbac s’est adressé à son pool de banques historiques.
«Nous disposions déjà auprès d’elles d’une ligne de crédit revolving syndiqué de 220 millions d’euros, contractée en 2010, et qui arrivait à échéance en juillet 2016, explique Cherifa Hemadou, directeur trésorerie et financements de Virbac. Nous avons donc cherché à contracter une facilité qui nous permettait de refinancer cette précédente ligne, tout en finançant notre acquisition à des conditions satisfaisantes.» A ce titre, Virbac avait deux priorités. La société avait avant tout besoin, compte tenu de la taille de son acquisition, d’une ligne de crédit d’un montant supérieur à celle dont elle bénéficiait jusqu’alors. «En outre, nous devions également pouvoir utiliser cette ligne en dollar», explique Cherifa Hemadou. Une exigence qui découle...