Les commissaires aux comptes sont très attendus sur les sujets digitaux et de RSE
Les 32e assises de la CNCC auront lieu les 9 et 10 décembre prochains. Quel bilan dressez-vous de l’année écoulée ?
Ces derniers mois, nous avons été fortement présents pour nos clients. Après avoir répondu à leurs besoins pendant la crise, en 2021 nous avons été particulièrement mobilisés pour la phase de reprise économique. Plus que jamais, les entreprises ont besoin de rassurer leurs partenaires (actionnaires, clients, fournisseurs, banquiers, etc.), et les commissaires aux comptes ont un rôle à jouer dans ce sens.
De plus, nous avons été intégrés aux comités de sortie de crise départementaux, lancés l’été dernier par le gouvernement et composés d’acteurs publics et privés. Notre rôle est d’identifier le plus en amont possible les entreprises en difficulté et de les orienter vers les bons dispositifs pour éviter une défaillance. Si un grand nombre d’entreprises ont passé le cap grâce au soutien des aides d’Etat, certaines présentent toutefois un endettement important, et il faut bien sûr rester prudent. De manière générale, nous avons constaté cette année, de la part du gouvernement, une meilleure compréhension du rôle de notre profession et de ce que nous pouvons apporter aux entreprises.
En 2019, la loi Pacte a relevé les seuils (chiffre d’affaires, taille bilan, effectif) à partir desquels l’audit des comptes devenait obligatoire pour les entreprises. La profession était inquiète de l’effet de cette mesure sur leur niveau d’activité. Qu’en est-il finalement ?
La loi Pacte a pour l’instant moins d’effet sur le renouvellement de nos mandats que prévu. Sur environ 20-25 000 mandats...