Les équipes financières d’Engie ont finalisé il y a peu le déploiement de la plateforme Iznes, dont la technologie blockchain leur a permis d’optimiser considérablement leur processus de placement de trésorerie de court terme. Grâce à cet outil, l’entreprise s’est par ailleurs affranchie de frais de conservation de titres très importants.
Pour la direction de la trésorerie d’Engie, et plus particulièrement le département dédié à la liquidité de court terme de l’entreprise, l’année 2020 aura été placée sous le sceau de l’innovation. Après plusieurs mois de travail, celle-ci a récemment achevé le déploiement de la plateforme blockchain paneuropéenne Iznes, dédiée à la réalisation et au traitement des investissements en parts de fonds monétaires. Une initiative récompensée par le premier prix lors de la quatrième édition des Finance Awards du groupe. « Désormais, un tiers des montants investis en souscriptions ou en rachats de parts d’organismes de placement collectif (OPC) par l’entreprise, soit en moyenne 60 % du montant total de ses placements de trésorerie d’environ 5 milliards d’euros, le sont via cette plateforme », indique Valérie Pujos, head of short term liquidity chez Engie.
Créée en 2017, Iznes est une plateforme paneuropéenne d’investissement de parts d’organismes de placement collectif (OPC) et de tenue de registre. La solution assure d’abord la réception et la transmission des ordres des investisseurs, puis les tâches de centralisation et de tenue de compte émission pour le compte de sociétés de gestion. Son fonctionnement repose sur une technologie blockchain privée certifiée par l’organisation internationale de normalisation (ISO), capable de traiter quelque 30 000 transactions par seconde et d’administrer 100 millions de comptes simultanément. Depuis 2019, Iznes compte huit actionnaires :...