Les investisseurs plébiscitent les ETF proposés par des sociétés de gestion de renom, dotés d’encours significatifs, de frais de gestion limités, et d’un process de réplication de qualité. L’ensemble de ces critères réduit de facto le nombre d’ETF sélectionnés.
L’offre d’ETF (Exchange Traded Funds) en Europe ne cesse de s’accroître. Selon le dernier rapport de Deutsche Bank, 20 nouveaux fonds indiciels cotés ont encore été lancés en mai, portant leur nombre à 1 539 en Europe. Malgré un environnement de marché difficile, ils ont réuni plus de 11 milliards d’euros de collecte nette depuis le début de l’année et atteignent désormais un encours de 478 milliards d’euros. Pour autant, les flux sont souvent concentrés sur quelques fournisseurs et quelques produits phares. D’après les données réunies depuis le début de l’année à fin mai par Morningstar, les fonds iShares Core S&P 500 et Amundi ETF MSCI Emerging Markets ont enregistré des souscriptions nettes approchant le milliard d’euros. Certains produits, suivant les tendances du moment, ont également tiré leur épingle du jeu, comme iShares S&P 500 Minimum Volatility UCITS ETF (1,1 milliard d’euros) qui permet de s’exposer au marché actions européennes en réduisant la volatilité, ou encore Source LGIM Commodity Composite UCITS ETF (USD) qui offre une exposition au marché des matières premières.
La sélection par le prix
Au-delà de la collecte, les ETF qui constituent des références sont, aux yeux des investisseurs, très limités. «Ces derniers ont une liste d’ETF réduite à une vingtaine ou une trentaine de noms qu’ils utilisent régulièrement», détaille Jean-René Giraud, cofondateur et directeur général du cabinet de conseils Koris International. Ils ont souvent l’habitude de travailler avec seulement quelques...