Les produits phares de ces deux catégories ont souvent des profils de gestion très différents. Les fonds qui figurent en tête des classements de collecte y parviennent grâce à leur notoriété et à leurs bonnes performances.
La forte volatilité des marchés actions, cumulée à des taux d’intérêt négatifs, pousse les institutionnels à rechercher des alternatives aux fonds purs. «Les investisseurs privilégient les fonds diversifiés avec des dominantes taux ou actions, confirme Alexandre Cassan, chargé d’études OPCVM chez SIX Financial Information France. Ces stratégies, qui mêlent plusieurs classes d’actifs, leur permettent de réduire les risques en cas de retournement de marché, tout en donnant aux gérants la capacité de jouer sur les grandes tendances.»Le succès enregistré depuis plusieurs années par les fonds flexibles s’inscrit dans cette dynamique. Selon Morningstar, les fonds d’allocation (catégorie retenue pour les fonds flexibles) ont collecté en Europe plus de 1,8 milliard d’euros sur les quatre premiers mois de l’année et 66,2 milliards d’euros sur un an.
Les gérants internationaux privilégiés
Du côté des fonds faisant office de référence, on note une certaine stabilité. Les sociétés de gestion étrangères, comme Nordea Asset Management, JP Morgan Asset Management, Invesco ou encore Fidelity, figurent toujours parmi celles qui ont le plus de succès. Les produits plébiscités sont souvent ceux qui génèrent des revenus réguliers. «Le fonds JP Morgan Global Income ainsi que celui d’Invesco Pan European High Income axés sur la recherche de rendements font partie des plus gros collecteurs avec respectivement 2,8 milliards d’euros de souscriptions nettes sur un an (à fin avril 2016) pour le premier et 640 millions pour le second»,...