Les mouvements enregistrés sur les bourses cet été ont pesé sur la performance des fonds flexibles, qui ont perdu en moyenne plus de 5 % entre début juillet et fin septembre. Quelques fonds patrimoniaux sont tout de même parvenus à surperformer grâce à leur positionnement plus prudent sur les actions.
Les fonds flexibles ont-ils tenu leur promesse d’adapter leur allocation aux évolutions des marchés financiers afin de protéger le capital de leurs souscripteurs à court terme et de générer de la performance à long terme ? Les nombreux mouvements enregistrés sur les marchés depuis le début de l’année constituent un bon test pour en juger. Après un premier trimestre en fanfare, la performance des actions européennes a en effet commencé à se dégrader, pliant face à l’incertitude à propos du dossier grec puis du niveau de la croissance en Chine, pour ensuite complètement s’effacer en septembre. Du côté des taux, si la volatilité est moins impressionnante sur les obligations souveraines que sur les actions européennes, elle est forte sur les dettes émises par les entreprises les moins bien notées.
Dans ce contexte très chahuté, les fonds flexibles n’ont pas réussi à jouer leur rôle si l’on se réfère à leur résultat depuis le début de l’année. Selon Europerformance, la performance des fonds de droit français diversifiés d’allocation mixte a reculé de – 5,3 % au troisième trimestre 2015. La catégorie gestion flexible n’a pas fait mieux avec une baisse de – 6,1 % sur le trimestre. Si la performance des fonds d’allocation flexibles en euro et international commercialisés en France est légèrement supérieure puisqu’elle ressort, selon Morningstar à – 3,72 % entre le 1er juillet et le 10 octobre, elle reste toutefois négative sur la période. Mais plus inquiétant : sur les 466 fonds issus...