Annoncé comme un point d’étape, le troisième rapport des autorités de contrôle sur le suivi des engagements climatiques du secteur financier apporte notamment un éclairage sur les questions de gouvernance, essentielles à la bonne gestion des risques climatiques. Les acteurs de l’asset management sont appelés à intensifier leurs efforts dans ce domaine.
Alors que s’est tenue, à Paris le 27 octobre dernier, la huitième édition du Climate Finance Day, l’AMF et l’ACPR viennent de publier leur troisième rapport sur le suivi et l’évaluation des engagements climatiques des acteurs de la Place de Paris. Dans leur première publication, en 2020, les autorités de contrôle avaient, tout en soulignant la prise de conscience de la responsabilité des acteurs du secteur financier sur le sujet, identifié d’importants axes de progrès autour des stratégies de sortie des financements du charbon, qui avaient donné lieu à la formulation de préconisations encourageant rigueur, clarté et comparabilité des engagements dans ce domaine. 2021 avait vu un élargissement du périmètre d’analyse avec la prise en compte de la politique de sortie de l’ensemble des hydrocarbures. Le bilan dressé cette année-là faisait état de quelques améliorations, même si la Place avait été appelée à faire mieux et plus vite en la matière.
Des indicateurs hétérogènes
Pour cette troisième édition, annoncée comme un point d’étape, l’ACPR et l’AMF ont d’abord voulu porter un éclairage particulier sur les questions de gouvernance : « Nous avons la conviction que la bonne gestion du risque climatique passe par un cadre de gouvernance approprié, une allocation claire des responsabilités au sein des organes de direction des institutions financières et une définition précise de la stratégie et des engagements », expliquent-elles en préambule.
Dans la gestion d’actifs, sur les 18 SGP sollicitées, représentant...