Les flux d’investissement et le dynamisme du marché primaire soutiennent la classe d’actifs qui enregistre par ailleurs une compression des écarts de crédit. Certains gérants la jugent ainsi un peu chère. Toutefois le portage reste attractif, et surtout, il existe peu d’alternatives, hormis le souverain.
Au fur et à mesure de l’avancée du premier trimestre, les flux d’investissement dans l’obligataire en euro, et en particulier dans les titres les mieux notés de la zone euro, se sont renforcés. Cette évolution est nette sur le marché des ETF. Les ETF actions ont représenté 80 % de la collecte totale des ETF UCITS avec un montant de 28,8 milliards d’euros au mois de janvier, selon Amundi. Du côté des obligations, l’essentiel des flux s’est dirigé durant ce premier mois de l’année vers les obligations souveraines et les stratégies monétaires, les investisseurs européens allouant respectivement 2,3 milliards d’euros et 1,8 milliard d’euros à ces deux stratégies alors que les flux d’investissement dans les ETF investis sur les obligations investment grade ressortaient à seulement 200 millions d’euros.
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Au mois de février, les flux dans les ETF obligataires ont bien augmenté, un quart des souscriptions nettes ont concerné ces instruments (soit 8,5 milliards d’euros) avec une préférence pour les obligations d’entreprises investment grade (soit 3,5 milliards d’euros), selon Amundi. Du côté de l’ensemble des fonds commercialisés en Europe, Six Financial Information pointe une collecte positive sur les obligations au mois de février de près de 2 milliards d’euros dont 1,6 milliard pour les obligations en euro alors que toutes les autres classes d’actifs décollectent sur le mois. Les premières données sur le mois de mars témoignent d’un intérêt des investisseurs pour la classe d’actifs....