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Parole d'expert - Anthony Fradet, Amundi

«Les actifs réels sont une source de diversification et de rendement pour la clientèle retail.»

Publié le 5 janvier 2018 à 15h05

Communiqué

Tout comme les investisseurs professionnels, les particuliers s’intéressent de plus en plus aux actifs non cotés. Anthony Fradet, directeur du développement retail du Pôle Actifs Réels et Alternatifs (PARA) d’Amundi, fait le point sur l’offre de la société de gestion en la matière.

On constate un intérêt croissant de la clientèle retail pour les actifs réels et alternatifs. Comment l’expliquer ?

De manière générale, la conjoncture est favorable aux investissements dans ce type d’actifs depuis un certain temps déjà. Même si on anticipe une remontée des taux, ils restent pour le moment très bas et les actifs plus traditionnels, comme les actions ou les obligations, sont chers. Les actifs réels, qui délivrent du rendement, présentent donc un intérêt dans une stratégie de diversification de portefeuille. Les investisseurs particuliers apprécient leur caractère tangible et leur décorrélation, à la fois par rapport aux marchés et entre eux. En outre, il s’agit en général d’actifs résilients et qui peuvent présenter de bons niveaux de rentabilité sur le long terme. Ils s’insèrent donc bien dans une stratégie patrimoniale. Il est vrai que les actifs non cotés ont l’inconvénient, dans certains cas, d’être moins liquides. Mais les investisseurs, y compris particuliers, sont prêts à faire des sacrifices sur ce point pour gagner en performance. Sachant également, qu’au-delà de la performance, nos investisseurs recherchent de plus en plus des solutions crédibles et concrètes. Nous avons d’ailleurs développé cette année une carte interactive qui permet de découvrir les 1200 actifs gérés par le Pôle Actifs réels et Alternatifs d’Amundi*

De plus, la volonté du législateur de redonner du sens à l’épargne, en favorisant les investissements dans l’économie réelle, est un élément de soutien pour ce type d’actifs.

C’est clairement le cas dans le domaine de l’épargne salariale, avec le dispositif de loi Macron d’août 2015. Nous constatons que de plus en plus de fonds d’épargne salariale s’intéressent à nos produits immobiliers et de private equity, qui correspondent à leur horizon de détention sur le long terme.

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