Schelcher Prince Gestion (SPG) s’apprête à lancer un fonds de prêt à l’économie (FPE) pour répondre aux besoins de rendement et de diversification des institutionnels. Baptisé «SP EuroCréances 2014», ce nouveau fonds propose un rendement attractif et une approche innovante du risque de crédit pour sélectionner les opportunités d’investissement et construire un portefeuille.
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Comment les FPE peuvent-ils répondre aux besoins des institutionnels ?
Sébastien Barbe, directeur général de Schelcher Prince Gestion : Dans le contexte actuel de taux bas, durablement peut-être, et après la belle performance des différents segments de la dette d’entreprise, nos clients recherchent des relais de rendement avec un risque modéré et une diversification acceptable. Parallèlement, les banques, contraintes par de nouvelles règles, poussent leur clientèle entreprise à se financer en direct. Les FPE sont une exception française, ils s’inscrivent dans un cadre juridique taillé sur mesure pour permettre aux institutionnels français d’investir dans de la dette aux entreprises sous différentes formes, obligataire ou prêt. C’est donc une nouvelle étape de la désintermédiation.
Quelle est la proposition de Schelcher Prince Gestion ?
Sébastien Barbe : Le FPE «SP EuroCréances 2014» prendra la forme d’un fonds commun de titrisation (FCT) avec une structure calquée sur le format de place du fonds Novo. Ce sera un fonds fermé, donc sans contrainte de liquidité, avec une taille cible de 150 à 200 millions d’euros. Il sera à terme composé de 30 à 40 investissements à 5-7 ans, diversifiés mais majoritairement portés sur des entreprises françaises. Le rendement cible est celui de l’OAT + 3 %.
Quelle approche déployez-vous ?
Sébastien Barbe : Pour trouver les meilleures opportunités d’investissement pour nos clients, nous avons volontairement peu limité les contraintes sur le choix des émetteurs. Nous avons la possibilité de choisir le format (prêt, Euro-PP, obligation, etc.), de choisir qui origine (banque ou courtier), le secteur, la...