TRÉSORERIE

Depuis la loi Pacte, les petites entreprises font moins appel aux CAC

Publié le 11 avril 2025 à 11h49

 Temps de lecture 2 minutes

Les petites entreprises (PE) sont de moins en moins nombreuses à certifier leurs comptes de manière volontaire avec un commissaire aux comptes (CAC), selon la cinquième édition du baromètre de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC) qui repose sur les déclarations d’activité 2024 (audits réalisés par les CAC au titre de l’exercice 2023). Les PE sont des sociétés commerciales qui demeurent en dessous d’au moins deux des trois seuils définis en 2019 par la loi Pacte : 4 millions d’euros de bilan total, 8 millions d’euros de chiffre d’affaires et 50 salariés. Tant qu’elles n’atteignent pas deux de ces trois seuils, elles peuvent choisir ou non de nommer un CAC pour certifier leurs comptes. Ainsi, seules 99 400 PE ont opté en 2023 pour la certification volontaire de leurs comptes (soit 45 % des mandats détenus par les CAC cette année-là), contre 162 070 en 2018, juste avant la loi Pacte. Toutefois, après plusieurs années de recul, le taux de renouvellement des mandats des PE s’est stabilisé à 44 % en 2023 pour la deuxième année consécutive. Dans la grande majorité des cas (87 %), ces mandats renouvelés ont été reconduits auprès du même cabinet. La CNCC estime que la certification des comptes de ces petites entreprises sur la base du volontariat constitue un gage de crédibilité et de confiance vis-à-vis de leurs partenaires. Dans une autre enquête menée en 2025 par la CNCC auprès de 1 500 commissaires aux comptes, 70 % de ces professionnels disent échanger sur des sujets de durabilité avec les dirigeants d’entreprise. La profession a compris que la durabilité représentait un enjeu de pérennité pour le modèle d’affaires de ses clients, conclut la CNCC.

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