CRÉDIT

Les banques prennent du retard sur l’accord de Paris

Publié le 15 février 2024 à 17h22    Mis à jour le 20 février 2024 à 10h28

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Les banques européennes sont confrontées à des risques réputationnels et légaux importants, en raison de leur faible alignement avec les objectifs climatiques de l’Union européenne (UE) tels que définis dans l’accord de Paris.

Les banques européennes sont confrontées à des risques réputationnels et légaux importants, en raison de leur faible alignement avec les objectifs climatiques de l’Union européenne (UE) tels que définis dans l’accord de Paris (des émissions réduites de 55 % d’ici 2030 par rapport à 1990 et zéro émission nette d’ici 2050), souligne une étude de l’agence de notation DBRS Morningstar. La plupart sont encore très exposées à des entreprises soit trop lentes dans leur transition bas-carbone, soit trop peu engagées, ainsi que l’avait relevé la BCE dans une enquête réalisée en 2022. Les banques s’exposent ainsi, outre à des risques accrus de réputation et de litige, à des problématiques de défaut, les actifs « bruns » devenant de moins en moins rentables. Ces pertes sur les crédits engendreraient des besoins accrus en capital pour couvrir leurs positions. Toutefois, tempère DBRS Morningstar, les crédits concernés arriveront bientôt à maturité (80 % en 2027 et 92 % en 2032). La forte diversification des portefeuilles devrait permettre aux banques d’aligner peu à peu leurs investissements, en conformité avec les politiques climatiques de l’UE.

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