Alors que les retards de paiement ont régulièrement baissé durant les trois premiers trimestres de 2024, selon le spécialiste de l’information BtoB Ellisphere, la tendance s’est inversée au quatrième trimestre pour finir l’année sur une légère hausse de 0,45 %. Le retard de paiement moyen s’est ainsi établi à 17,83 jours en 2024, contre 17,75 jours en 2023, avec des différences considérables en fonction des secteurs : le commerce et la réparation d’automobiles et de motocycles affichent un retard moyen de 11,16 jours, tandis que la construction demeure le secteur le plus mauvais payeur avec un retard moyen de 20,74 jours. Toutefois, les acteurs économiques du BTP ont pris ce problème à bras-le-corps puisqu’ils ont réduit leur retard moyen d’1,62 jour en un an.
A l’inverse, certains secteurs ont été moins rigoureux qu’en 2023, et ont vu leurs délais de paiement augmenter, à l’image des activités immobilières par exemple, dont le retard moyen est passé de 13,74 jours à 15,18 jours en un an, soit une hausse de 10,48 %. Le secteur des arts, spectacles et activités récréatives a également enregistré une augmentation de 9,58 %, avec un retard moyen qui est passé de 15,35 jours à 16,82 jours. Enfin, le secteur public continue de se distinguer par ses retards importants, affichant une moyenne de 19,77 jours en 2024.
