Depuis cette année, les sociétés cotées doivent présenter la part de leur chiffre d’affaires, de leurs dépenses opérationnelles (opex) et de leurs investissements (capex) éligibles aux deux premiers objectifs de la Taxonomie, l’atténuation du changement climatique et l’adaptation au changement climatique. Les premières informations publiées dans les documents de référence (URD) montrent que beaucoup d’entre elles ne répondent pas aux critères définis par la Commission européenne. Selon une étude réalisée fin mars par BM&A, Ginini Antipode et KPMG pour l’APDC auprès de 36 groupes du SBF 120, si 94 % d’entre eux ont procédé à des investissements qualifiés d’éligibles, seuls 58 % ont une part de leur chiffre d’affaires éligible, et 47 % concernant les opex. De plus, même le caractère éligible de ces indicateurs est parfois limité. Par exemple, seuls 2 % du chiffre d’affaires de Capgemini et 16 % de Saint-Gobain répondent aux critères de la Taxonomie. De même, Engie compte uniquement 15 % de ses opex éligibles.
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Taxonomie : les entreprises ont publié leurs premiers indicateurs
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