Alors que les entreprises devront prochainement s’atteler à la clôture de leurs états financiers annuels, ce chantier est cette année rendu plus difficile par la crise sanitaire. Afin de répondre aux nombreuses questions que se posent les émetteurs quant à la présentation de certains effets comptables, l’AMF vient d’émettre ses recommandations.
Préparation des états financiers en temps de crise : acte 2 !
Après s’être attelées avec difficulté à la publication de leurs comptes semestriels durant l’été, les directions comptables des groupes cotés s’apprêtent à reproduire l’exercice, cette fois-ci pour les comptes annuels… Si l’AMF a jugé que les entreprises avaient fait preuve de pédagogie au premier semestre, elle a tout de même mis en avant plusieurs points sur lesquels les émetteurs devront être particulièrement vigilants.
Présentation des effets comptables
Pour le gendarme boursier, il n’est pas pertinent de présenter les effets de la crise sanitaire dans une ligne distincte du compte de résultat, en produits et charges opérationnels non courants par exemple. «En revanche, il est utile d’expliquer comment la crise affecte l’activité du groupe dans des notes contenues dans les annexes, et dans un communiqué», prévient Marie Seiller, directrice des affaires comptables de l’AMF.
Dépréciation des actifs
La dépréciation des actifs est un des sujets sur lequel l’AMF a reçu le plus de questions. En effet, cette année, plusieurs entreprises ont choisi de mener ces tests à l’occasion de la publication de leurs comptes au 30 juin, une démarche pourtant facultative. Pour la clôture annuelle, ces tests sont obligatoires. «Si des efforts ont déjà été faits au premier semestre, nous recommandons de continuer à bien décrire les hypothèses financières (taux d’actualisation) et surtout les hypothèses d’évolution d’activité utilisées pour élaborer leurs tests, recommande Marie Seiller. Les groupes pourraient également communiquer sur la sensibilité de...