Proposant depuis 2015 une plateforme mettant en relation des collectivités publiques avec des prêteurs qualifiés, Arkéa a décidé d’en ouvrir l’accès aux entreprises. Si d’autres initiatives comparables ont récemment été lancées, celle-ci se démarque en offrant un service de bout en bout, allant de l’entrée en contact jusqu’à la signature du contrat.
«Notre ambition est de devenir le Tinder du financement», prévient Pierre-Eloi Acar, directeur d’Arkéa Lending Services (ALS). Prenant exemple de la très populaire application de rencontres qui met en relation des individus entre eux selon une série de critères prédéfinis, le groupe Arkéa a lancé mi-octobre une plateforme à destination d’emprunteurs et de prêteurs qualifiés, qu’il s’agisse de banques ou d’asset managers. Baptisée ALS, celle-ci vise à faciliter l’accès des collectivités publiques (voir encadré) et des PME à des financements en dette, dont le montant minimum s’établit à 500 000 euros. «L’objectif est d’arriver à un ticket moyen avoisinant 8 millions d’euros, sachant qu’il est possible de tout faire en termes de maturité et de modalités de remboursement (prêt amortissable ou in fine), signale Pierre-Eloi Acar. Ce faisant, nous souhaitons offrir des solutions d’emprunt sur un segment trop haut pour le crowdlending et trop petit pour le marché Euro-PP.»
Des commissions à la charge du prêteur
Au cours des derniers mois, des initiatives comparables ont vu le jour, à l’image du «Dispositif crédit 50 K€» déployé par le Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables ou par le «Medef accélérateur». Mais ALS entend s’en démarquer. «Notre solution ne constitue pas un simple portail, destiné à permettre à des contreparties d’entrer en contact, insiste Pierre-Eloi Acar. Nous accompagnerons tant les prêteurs que les financeurs tout au long du processus.» Par exemple, les équipes d’Arkéa Lending Services...
