Dans un contexte de professionnalisation et d’intensification de la fraude, les entreprises sont plus que jamais exposées. Heureusement, des mesures de précaution existent face à l’augmentation des risques. Entre prévention et protection, tour d’horizon des actions à mener pour lutter contre la fraude.
Par Euler Hermes France
La transformation digitale de l’économie repose sur l’interconnexion croissante des équipements et des services entre l’entreprise, ses clients, ses fournisseurs et ses partenaires. Si elle favorise la compétitivité et la performance des entreprises, elle constitue également son talon d’Achille. La fraude a toujours existé, mais elle a pris un nouvel essor avec la diffusion des technologies comme le big data ou l’Internet des objets, élargissant ainsi considérablement le terrain de jeu des escrocs. Quels outils et bonnes pratiques mettre en place pour se protéger de manière efficace contre un phénomène qui s’intensifie et se professionnalise ?
1. Mettre en place des procédures solides, acceptées et exécutables par tous
Les fraudeurs cherchent et utilisent les failles dans les organisations et les process. La première mesure de précaution consiste donc à mettre en place des procédures solides et valables pour tout le monde, aussi bien les sédentaires que les travailleurs nomades, comme les commerciaux. Mais attention : les procédures les plus efficaces ne sont pas synonymes de risque zéro et, surtout, ne doivent pas nuire au bon sens, l’un des plus sûrs moyens de se protéger.
Règle de base en matière de sécurité : le donneur d’ordre et l’exécutant d’un paiement doivent être deux personnes différentes, afin de séparer les tâches et dupliquer les contrôles. Par ailleurs, il se révèle indispensable de se doter de procédures de vérification et de signatures multiples, en particulier pour les paiements internationaux et pendant les congés et les absences, des...