Trois experts Euler Hermes livrent leurs secrets pour se lancer à l’export sans mettre en péril son activité. Avec en ligne de mire des thématiques primordiales : le contrat, la trésorerie et le recouvrement.
Comment bien ficeler son contrat export ?
La conquête des marchés doit s’accompagner d’une solide appréhension des risques et donc d’un contrat export rigoureusement préparé. Pour limiter les risques de fraude, les adresses de livraison, l’identité du client comme le pouvoir du signataire du contrat doivent être vérifiés.
Il faut aussi évaluer la solidité financière du prospect. L’accès à ces informations et la certification des comptes sont différents d’un pays à l’autre. Les pratiques locales en matière de délais, de modes de paiement et de pratiques commerciales sont également très variables. Il est conseillé, dans la négociation, d’imposer ses conditions générales de vente (CGV) et de prévoir le tribunal compétent ainsi qu’une clause d’arbitrage en cas de conflit.
Enfin, il faut tenir compte du risque-pays, lié au contexte politique du pays d’exportation, qui pourrait perturber l’exécution du contrat : un changement réglementaire inopiné ou une restriction des transferts de devises, par exemple. Pour sécuriser et développer ses transactions export, il est recommandé de s’appuyer sur un expert comme un assureur-crédit. Il connaît les pratiques locales, il dispose d’un réseau mondial pour recueillir les informations et couvre les exportateurs contre le risque d’impayés.
Comment gérer sa trésorerie à l’export ?
Il est essentiel pour l’entreprise exportatrice de savoir protéger sa trésorerie tout en se préservant des impayés. Le recours à l’assurance-crédit est une réponse efficace à ces enjeux. Cela commence, en amont de la signature du contrat, par...