La semaine dernière, la Première ministre britannique Theresa May enclenchait officiellement la procédure de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Dans ce contexte, comment se positionne Paris aux yeux des investisseurs étrangers ?
Alors qu’à l’été dernier la ville de Paris était exclue d’office par les établissements financiers lorsqu’ils réfléchissaient à une destination pour remplacer Londres, elle fait désormais partie du trio de tête aux côtés de Francfort et Dublin. Sur l’ensemble de l’année 2016, l’Ile-de-France a affiché l’un des plus hauts niveaux d’investissements internationaux depuis quinze ans, avec 359 projets, soit 15 % de plus qu’en 2015. L’effet du Brexit n’est pas encore visible dans ce chiffre, mais celui-ci témoigne de l’intérêt des étrangers pour la capitale française. Environ 70 % de ces investissements étrangers correspondent à des créations de sites, généralement de petite taille car les investisseurs restent frileux face au contexte fiscal et réglementaire français. Mais 30 % d’entre eux sont en revanche des extensions de sites, attestant de la satisfaction des investisseurs lorsqu’ils sont implantés.
Depuis l’annonce du Brexit, quelles ont été les actions menées par Paris Region Entreprises, l’agence de développement économique de l’Ile-de-France ?
Dès les premiers jours suivant le Brexit, la présidente de région, Valérie Pécresse, a signé 4 000 courriers envoyés à des investisseurs et présidents de grands groupes étrangers basés au Royaume-Uni pour les informer sur les atouts de l’Ile-de-France. Nous avons effectué en outre plusieurs déplacements à Londres, aux Etats-Unis et en Asie pour les...