La troisième édition du baromètre Amundi - METI (ex-Asmep-ETI) - Option Finance sur la compétitivité des ETI fait état de plusieurs signes d’amélioration encourageants. Ainsi, le sentiment d’alourdissement de la fiscalité marque le pas, et les relations entre les entreprises avec l’administration s’améliorent. Toutefois, l’efficacité des mesures actuellement prises par l’exécutif ne fait pas l’unanimité.
L’horizon s’éclaircit pour les entreprises de taille intermédiaire (ETI). En effet, alors que jusqu’à présent, le baromètre de la compétitivité des ETI mené par Amundi, le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI, ex-Asmep-ETI) et Option Finance, faisait ressortir des facteurs plutôt négatifs pour la compétitivité de ces entreprises (hausse de la fiscalité et de la charge administrative, baisse de l’investissement, etc.), la troisième vague, réalisée au mois de mai dernier, fait pour sa part état de plusieurs signes de légère amélioration. Un phénomène encore discret, mais qui se ressent dans le regard que ces sociétés portent sur leur propre compétitivité : 67 % des sociétés du panel considèrent ainsi que celle-ci s’est améliorée au cours des douze derniers mois.
Une conjoncture plus favorable
Une évolution que les entreprises attribuent avant tout, comme lors des vagues précédentes, à leurs propres efforts. Ainsi, 71 % des sociétés estiment que leur compétitivité s’est améliorée grâce à une amélioration de leur productivité. En outre, 67 % d’entre elles citent leurs efforts en termes de réduction des coûts. Un facteur qui gagne en importance aux yeux des dirigeants interrogés, puisqu’ils n’étaient que 58 % à l’évoquer en février dernier.
Toutefois, les entreprises profitent aussi de la conjoncture économique. Ainsi, alors que seulement 9 % des entreprises considéraient que la baisse de l’euro constituait un facteur d’amélioration de leur compétitivité en février dernier, cette proportion a significativement augmenté pour atteindre 20 % cette fois-ci.