A partir du 1er janvier prochain, les cadres et les non-cadres bénéficieront du même régime de retraite complémentaire. Si l’impact financier n’est pas significatif pour les entreprises, celles-ci vont quand même voir l’ensemble des cotisations évoluer.
Directions financières, attention ! Les services RH ne seront pas les seuls concernés par la fusion des régimes de retraite. Annoncée en 2015 en même temps que plusieurs autres mesures visant à faire évoluer le système des retraites, la fusion du régime complémentaire pour les cadres, Agirc, avec celui pour les non-cadres, Arrco, va devenir effective le 1er janvier prochain. Dans ce contexte, quelques changements sont à prévoir pour les salariés, mais aussi pour les entreprises.
De nouvelles cotisations
Désormais, les cotisations complémentaires retraites seront identiques pour les cadres et les non-cadres. Cette évolution va d’abord passer par une augmentation du taux d’appel des cotisations retraite, salariales et patronales. Actuellement à 125 % quel que soit le statut du salarié, celui-ci passera à 127 %. Ensuite, les tranches de cotisations actuelles, différentes pour les cadres et les non-cadres, vont être totalement remaniées. Deux tranches de cotisation seront ainsi créées. La première sera plafonnée au salaire mensuel brut de 3 363 euros (plafond sécurité sociale), et la seconde commencera au-delà et jusqu’à huit fois ce montant.
Par ailleurs, d’autres cotisations spécifiques vont être modifiées. «La cotisation pour les non-cadres et les cadres “Association pour la gestion du fonds de financement de l’Arrco et l’Agric” (AGFF), et celles pour les cadres, à savoir la garantie minimale de points (GMP) et la contribution exceptionnelle temporaire (CET), vont être supprimées, indique Emmanuel...