Icade et Frey ont mis en place récemment des lignes de crédit dites «solidaires» de 150 et 70 millions d’euros, dont le mécanisme et l’incidence en matière d’ESG diffèrent de ceux des lignes de crédit à impact. Les deux foncières se donnent pour objectifs de financer la recherche médicale et des projets associatifs.
La palette des financements bancaires durables s’élargit grâce à Icade et Frey. Les deux foncières ont récemment mis en place des lignes de crédit confirmées dites «solidaires», de respectivement 150 et 70 millions d’euros. Celles-ci leur permettront de financer directement et rapidement des projets vertueux en dehors de leur périmètre opérationnel. «Nous disposions déjà d’une ligne de crédit à impact (ou sustainability linked loan) non tirée de 300 millions d’euros, indexée à un objectif de réduction de 45 % de notre intensité carbone à horizon 2025, indique Victoire Aubry, directrice administrative et financière d’Icade. Au printemps dernier, nous avons suggéré à Crédit Agricole CIB et Crédit Agricole Ile-de-France l’idée de ce financement, et avons obtenu leur accord presque immédiatement.» Pour Frey, la mise en place de cette ligne d’un nouveau genre auprès de Crédit Agricole CIB, de LCL et de la caisse régionale du Languedoc de Crédit Agricole Mutuel, qui constitue sa première incursion dans la finance durable, s’inscrit dans le cadre d’une stratégie RSE dédiée, notamment, au soutien d’initiatives à impact social vertueux.
Contrairement aux crédits à impact, le coût des lignes de crédit solidaires d’Icade et Frey n’est pas susceptible d’évoluer de quelques points de base à la hausse ou à la baisse en fonction de l’atteinte d’objectifs RSE prédéfinis. Elles reposent, en revanche, sur un mécanisme dit de «contrepartie». «Nos partenaires bancaires vont renoncer à une partie...