Compte tenu de la norme IFRS 16 prévue pour 2019, les directions comptables revoient la gestion informatique de leurs contrats de location. Les éditeurs, qui jusque-là ne proposaient pas d’offre adaptée à l’intégration d’une telle norme, ont en quelques mois développé de nouveaux outils dédiés.
Après avoir inventorié tous leurs contrats de location, les entreprises doivent maintenant s’atteler à leur intégration informatique !
Ces dernières devront en effet se conformer d’ici au 1er janvier 2019 à la norme IFRS 16, ce qui implique pour les directions comptables de revoir la méthode d’enregistrement des biens loués. «Jusqu’alors, les locations simples étaient comptabilisées en charges, à un montant et à une périodicité précisés dans le contrat, explique Jean-Philippe Teissier, directeur de la BU Cloud chez Viareport. Avec IFRS 16, ces locations devront être retraitées pour faire apparaître les immobilisations d’une part et les dettes d’autre part, et la valorisation des actifs loués va dépendre de nouveaux paramètres (durée du contrat, taux d’actualisation, etc.). De ce fait, les volumes de biens à comptabiliser en immobilisations vont être démultipliés.» Or la majorité des entreprises ne disposent pas encore d’outils informatiques adaptés pour comptabiliser les locations au format requis par IFRS 16.
Une centralisation des contrats
Il faut dire qu’il y a encore quelque mois, les éditeurs ne proposaient pas de dispositif permettant d’enregistrer des contrats de location au bilan. Plusieurs d’entre eux ont donc récemment mis en place de nouvelles solutions, en développant des modules directement liés à leur logiciel ou en créant des applications spécialement dédiées à la norme. Ces derniers ont d’abord dû constituer des outils capables de centraliser les informations des contrats de location. «Sauf pour certains grands groupes, les contrats de location des entreprises ne sont généralement pas centralisés dans un outil unique, relève...