A l’image notamment du Noble Age, de Gemalto et d’Elis, Econocom vient de mettre en place un programme de billets de trésorerie, destiné à financer ses besoins de court terme. Un choix motivé par la simplicité de mise en oeuvre de cet outil, ainsi que par son coût attractif.
Econocom poursuit la diversification de ses sources de financement. Après avoir émis des obligations convertibles (Ornane) début 2014, puis réalisé un placement privé (Euro-PP) en mai dernier, le groupe spécialisé dans les services numériques (2,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2014) a en effet lancé, mi-octobre, son premier programme de billets de trésorerie. «Après avoir commencé à désintermédier une partie de notre dette de moyen-long terme, nous souhaitions faire de même en ce qui concerne nos besoins de court terme, jusqu’alors satisfaits par nos partenaires bancaires sous la forme de crédits et de lignes d’affacturage, explique Valérie Clar, responsable du financement d’Econocom.Pour ce faire, nous avons d’emblée opté pour le marché des billets de trésorerie. Outre le fait que nous y étions éligibles (voir encadré) notamment en tant que groupe coté, sa flexibilité en termes de durées d’emprunt, comprises entre un jour et un an, nous a convaincus.»
Un processus rapide
Initié par les équipes financières d’Econocom dans la foulée de l’émission d’Euro-PP, ce chantier a été rapidement mené. Une situation liée à la simplicité et au caractère standardisé du processus. «Il nous a suffi d’adresser à la Banque de France une documentation financière, décrivant succinctement la société et précisant l’objectif du programme de billets de trésorerie, signale Valérie Clar. Dans un second temps, une réunion d’environ deux heures a été organisée, courant septembre, avec des responsables de...