Cheville ouvrière du ministère de l’Economie, des Finances et la Relance, la direction générale des entreprises a été chargée de piloter le plan de relance du gouvernement. Son directeur, Thomas Courbe, dresse pour Option Finance, le bilan de son action.
Bercy lançait il y a un peu plus d’un an le plan de relance français de 100 milliards d’euros destiné à accompagner les entreprises dans leurs projets d’investissements. Quel rôle a joué votre direction dans sa mise en œuvre ?
La direction générale des entreprises (DGE) est une administration centrale. Son rôle a été de concevoir les différents dispositifs proposés dans le cadre du plan de relance dans les domaines qui la concernent, à savoir l’industrie, la numérisation des PME, etc. S’agissant de leur mise en œuvre, nous avons délégué cette mission aux opérateurs avec qui nous sommes en lien permanent. Ces opérateurs ont été choisis en fonction de leurs compétences. Ainsi, Bpifrance a été mobilisé pour l’exécution des grands projets industriels, l’Ademe sur le volet décarbonation, les réseaux consulaires (CCI, etc.) sur les sujets de numérisation des TPE ou encore l’agence des services de paiement pour le guichet « Industrie du futur » et les chèques numériques. Dès le lancement du plan de relance, en septembre 2020, notre préoccupation première a été la rapidité de son déploiement. Nous souhaitions en effet que les entreprises, qui avaient pu résister à la crise sanitaire grâce à la mise en place des aides d’urgence, puissent le plus vite possible reprendre leurs activités. C’est pourquoi nous avons demandé à nos relais en région de contacter de façon individuelle, dès le mois d’octobre 2020, la totalité des entreprises industrielles françaises pour leur présenter les dispositifs disponibles et leur indiquer un interlocuteur près de chez elles afin qu’elles puissent obtenir des informations complémentaires et se faire accompagner.