Considérée comme un levier d’optimisation, la dématérialisation des processus, notamment comptables, continue de séduire de plus en plus les directions financières. Une tendance d’autant plus marquée actuellement que la réglementation autour de la facturation électronique ouvre la voie à de nouveaux développements.
Pour renforcer leur productivité et réduire leurs coûts, les entreprises tendent à se réorganiser et à mener des projets de transformations en privilégiant l’innovation. Une transformation au centre de laquelle se trouve la dématérialisation des processus. Les projets dans ce domaine ont d’ailleurs toujours le vent en poupe. En Europe, les prévisions d’équipement en solutions de dématérialisation conservent ainsi un niveau élevé et concernent la globalité du processus (de la création de la demande d’achat au paiement de la facture). D’après le dernier baromètre Démat-Finance réalisé par l’APDC, la DFCG, Itesoft et Mazars en partenariat avec Fujitsu, Les Echos et Option Finance, et diffusé le 23 septembre 2014, 50 % des répondants déclarent avoir un projet de dématérialisation du processus achats (contre 45 % l’an dernier). 54 % signalent un projet de capture et d’intégration automatique des factures fournisseurs (contre 58 % l’an dernier) et autant indiquent avoir un projet d’automatisation du processus de validation et de contrôle factures (contre 58 % l’an dernier). Le développement de ce marché est notamment porté par une réglementation de plus en plus favorable.
Une réglementation plus favorable
«En assouplissant les contraintes légales liées à la dématérialisation des factures, la directive européenne de 2010 a largement contribué à la démocratisation de ce marché, souligne ainsi Hélène Mouiche, responsable senior études marketing chez Markess International. La transposition française de cette directive,...