Cette année encore, l’actualité des trésoriers restera en partie animée par les traditionnelles problématiques liées au financement, à la gestion des risques (fraude, changes…) ou encore à l’optimisation du besoin en fonds de roulement. Mais sans pour autant être nouveaux, certains sujets vont continuer à monter en puissance en 2020, à l’instar de la RSE et des innovations dans les paiements.
Entre la crise du coronavirus et la cyberattaque qui vient de toucher Bouygues Construction, l’actualité est riche en développements susceptibles d’affecter les résultats des entreprises. Il en faut toutefois plus pour perturber outre mesure les trésoriers qui, au cours des dernières années, ont su s’habituer à gérer ce type de situations. «Risque de conflit nucléaire américano-coréen ou militaire entre les Etats-Unis et l’Iran, menaces de dislocation de l’Union monétaire, spectre d’un hard Brexit… : forts de l’expérience récente, nous savons gérer les crises et réagir au moindre imprévu pour sécuriser nos positions de cash», assure en effet un directeur financement et trésorerie du CAC 40. De quoi permettre, à lui comme à ses confrères, de mettre en œuvre sereinement la feuille de route fixée par leurs dirigeants pour 2020. Les chantiers ne manquent pas : aux côtés des traditionnelles problématiques de financement, d’optimisation du besoin en fonds de roulement et de modernisation des outils informatiques, les trésoriers devront s’atteler à d’autres sujets soit parce que la réglementation les y oblige, soit parce qu’il s’agit d’un enjeu de compétitivité.
Documentations financières : des mises à jour s’imposent
Depuis le 21 juillet 2019, les entreprises qui lèvent des financements en dette ou en fonds propres sur les marchés de capitaux doivent respecter le règlement européen «Prospectus 3». Adopté en 2017, ce texte impose des modifications dans le contenu des prospectus devant être publiés en cas d’offre au public de valeurs...