Alors que l’arrêt des confirmations de virement par fax était annoncé par les banques pour le 31 décembre 2016, certaines entreprises tardent encore à effectuer la transition. Pourtant, la mise en place de solutions plus sécurisées permet de limiter drastiquement la fraude.
Les heures des validations de virements bancaires par fax sont plus que jamais comptées. Alors que certaines banques ont depuis plus d’un an déjà œuvré pour faire reculer cette pratique dans les entreprises, le Comité français d’organisation et de normalisation bancaires (CFONB) est venu appuyer cette démarche en recommandant à l’ensemble des établissements de ne plus accepter de fax de confirmation d’ordre d’exécution au-delà du 31 décembre 2016. Ces initiatives s’inscrivent dans une volonté de lutter contre la fraude (voir encadré).
Néanmoins, ce calendrier semble ambitieux, voire illusoire, tant certaines sociétés tardent à opérer la transition.«Aujourd’hui, 10 % de nos clients entreprises recourent encore au fax pour valider leurs fichiers d’opérations», constate Alexia Barthas Meignen, responsable flux et services à la direction du marché des entreprises et des institutionnels du groupe Crédit du Nord. Or, ces sociétés sont les plus compliquées à convaincre. «Soit elles connaissent d’importantes réticences en interne liées aux habitudes de travail, soit il s’agit de structures temporaires comme des maisons de production créées pour une courte durée et pour lesquelles les changements organisationnels attachés aux solutions sécurisées sont lourds à gérer», observe Damien Chapon, responsable trade and treasury sales de Global Transaction Banking de Natixis.
L’apposition d’une signature électronique
Pourtant, le changement est simple à opérer. «Les entreprises peuvent continuer à utiliser leur canal de transmission...