Face à la disparition programmée du réseau de téléphonie classique, les entreprises doivent entamer des démarches afin de mettre en place une solution alternative. Si cet impératif est pour l’heure perçu comme une contrainte, les directions financières pourront néanmoins en retirer plusieurs avantages.
Du changement en perspective pour la téléphonie des entreprises ! L’année dernière, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a en effet annoncé préparer l’arrêt progressif du «réseau téléphonique commuté» (téléphonie classique). Les premiers effets de cette annonce seront perceptibles dès l’année prochaine, lorsque les lignes analogiques, c’est-à-dire celles qui ne permettent qu’une seule communication, ne seront plus commercialisées. Puis cette mesure sera étendue en 2019 aux lignes numériques, autorisant plusieurs communications simultanées. A partir de 2022, Orange arrêtera enfin la maintenance de ces lignes.
Pour l’heure, seules 30 % des entreprises ont déjà mis en place une solution de téléphonie alternative. Les spécialistes conseillent aux autres, parmi lesquels figurent des petites sociétés, des PME-ETI et des grandes entreprises avec de nombreux sites, de s’y atteler dès à présent. Et pour cause : la migration pourra prendre du temps. «Les sociétés devront d’abord recenser l’ensemble des accès téléphoniques existants et contrôler l’usage qui est fait de chacun d’entre eux, indique Marion Aquino, associée chez Euklead. Cette étape pourra durer six mois environ selon le nombre de sites existants.»Les entreprises disposeront alors de deux solutions principales.«Elles pourront choisir entre la mise en place d’un standard téléphonique unique soit pour l’ensemble des sites, soit par site (full IP) qu’elles géreront, ou...
